Histoire d’impact

Des histoires significatives écrites par des membres qui démontrent comment l’AMAC a pu apporter un changement avec le soutien de notre communauté.

Holliston Logan : membre associée autochtone

Holliston Logan : membre associée autochtone

Dans mon travail, je m’inspire de la croissance et du succès des personnes qui m’entourent, en particulier de celles que je soutiens directement dans les rôles que j’ai occupés au sein du programme de santé autochtone de la Cumming School of Medicine de l’Université de Calgary. En 2018, une aînée pied-noire m’a donné le nom de Mátoomaki, qui signifie « Première femme ». Le nom, expliqué dans un récit, désigne une personne qui est là pour guider et soutenir les autres dans leur cheminement. Je suis profondément honorée d’avoir reçu ce nom et j’essaie d’être à la hauteur des rôles et des responsabilités associés à ce nom en offrant un soutien inconditionnel et de l’amour aux personnes qui m’entourent alors qu’elles essaient de comprendre les complexités de l’éducation postsecondaire et de la vie en général. Dans le cadre de mon travail, je m’efforce de promouvoir l’inclusion des peuples et des connaissances autochtones, en veillant à ce que nous travaillions à éliminer les obstacles et les préjugés au sein de l’institution. Pour y parvenir, j’essaie entre autres de créer un environnement chaleureux et accueillant dans notre bureau et notre équipe pour les étudiant.es, le personnel, le corps professoral et la communauté autochtones. Il est crucial, du point de vue du soutien et de la communauté, de créer un espace d’appartenance, d’identification aux autres et de soutien de la part des personnes qui comprennent et partagent une expérience vécue ou les mêmes visions du monde. Le Programme de santé autochtone s’efforce de créer cet espace et de bâtir une communauté sur le campus Foothills pour l’Université de Calgary.

J’ai découvert l’AMAC lorsque je suis devenue coordonnatrice du Programme de santé autochtone en septembre 2021. Depuis que je me suis jointe à l’AMAC en tant que membre associée autochtone, j’ai été en mesure d’établir des relations significatives avec des collègues, des étudiant.es et des membres de communautés autochtones de partout au pays ayant des intérêts, des passions, des carrières et des visions du monde similaires. L’AMAC m’a aidée à élargir ma communauté et mes relations et m’a donné l’occasion de tisser des liens avec d’autres personnes qui comprennent et connaissent des défis et des réussites similaires lorsqu’elles cheminent dans des établissements postsecondaires en tant qu’Autochtone. L’AMAC est là pour soutenir les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits qui souhaitent devenir médecins et ceux qui suivent la formation ou qui pratiquent déjà, ainsi que pour promouvoir le travail de ses membres dans leurs nombreuses fonctions. L’AMAC est là pour vous aider à réussir, vous présenter des possibilités et vous offrir l’occasion de vous engager dans la communauté. Vous n’avez pas à tracer seul la voie de votre parcours d’études en médecine; l’AMAC est là pour vous soutenir et vous mettre en contact avec d’autres!

Se tailler une place dans le parcours scolaire médical en tant qu’étudiant autochtone peut souvent être une expérience difficile et frustrante. Bien qu’il y ait beaucoup de personnes au sein de votre établissement postsecondaire prêtes à vous soutenir, il y a encore plus de gens à l’échelle nationale qui veulent vous voir réussir. J’ai été témoin de l’impact positif du Cercle de mentorat de l’AMAC sur les étudiant.es qui désiraient obtenir des conseils concernant leur cheminement et leur carrière dans le domaine médical. J’ai pu constater par moi-même le pouvoir et l’impact des connaissances, du soutien et des conseils que les mentors du Cercle de mentorat de l’AMAC ont fournis aux étudiant.es en médecine autochtones de l’Université de Calgary et de l’influence profonde du mentorat sur le bien-être, la persévérance et l’état d’esprit des étudiant.es.

En tant que gestionnaire du Programme de santé autochtone, j’aimerais rappeler aux étudiant.es, aux résident.es, aux médecins, au personnel et au corps professoral autochtones que nous sommes là pour les soutenir. J’encourage les gens à s’engager et à établir des relations avec les équipes de santé autochtone de leurs établissements postsecondaires respectifs. De plus, j’encourage vivement les étudiant.es qui songent à devenir membres de l’AMAC à le faire! Il n’y a rien à perdre et tout à gagner en élargissant votre réseau, en recherchant d’autres occasions de mentorat et de soutien et en établissant de nouvelles relations. Assurez-vous de vous renseigner auprès de votre université pour savoir si les frais d’adhésion sont pris en charge! À l’Université de Calgary, le Programme de santé autochtone couvre les coûts d’adhésion à l’AMAC pour les étudiant.es et les résident.es autochtones.

Écrit par Holliston Logan, 11 janvier 2023

Bailey Brant : bénéficiaire d’une bourse d’études PRIDoC

Je suis membre des Mohawks de la baie de Quinte et je participe maintenant au programme de médecine de l’Université de Toronto. Alors que je commence tout juste mes études de médecine à l’Université de Toronto, je me suis sentie plus que jamais accueillie dans la profession médicale en tant qu’Autochtone grâce à ma participation à l’événement PRIDoC 2022.

J’ai entendu parler de cet événement pour la première fois par l’entremise de ma mentore et ancienne présidente de l’AMAC, la Dre Nel Wieman, au printemps 2022. En tant qu’étudiant.e autochtone, j’étais nerveuse et je savais déjà, en raison de mes études de premier cycle et des cycles supérieurs, que les espaces coloniaux et traditionnellement occidentaux pouvaient me mettre mal à l’aise. Cependant, tout au long des diverses activités, comme la Soirée de partage culturel, j’ai pu percevoir ma culture et, par extension, je me suis sentie acceptée dans l’incroyable famille qu’est le collectif des médecins autochtones de la région du Pacifique.

Beaucoup de premières fois pour moi ont jalonné ce parcours. C’était mon premier voyage à l’extérieur de la province et sur la côte ouest, je nageais pour la première fois dans l’océan Pacifique, et j’avais l’impression, pour la toute première fois, que mon parcours en médecine, dans le but de travailler avec les peuples autochtones, cadrait avec le cheminement d’un nombre important de professionnels de la santé ouverts et attentionnés comme moi et partageant les mêmes idées.

Mon expérience préférée du voyage, en plus de rencontrer tous les merveilleux délégués et de nouer des liens avec eux, a été notre visite au Lu’ma Medical Center avec le Dr Mike Dumont. Dans mes applications médicales, j’ai écrit un texte sur le rêve de construire une pratique centrée sur une approche de double perspective. Je rêvais de créer un espace où les patients autochtones pourraient renouer avec leur culture et d’en faire une partie intégrante de leur cheminement de guérison. Être témoin de cela dans la vie des patients de Lu’ma était si spécial pour moi. Mes rêves rédigés sur papier il y a quelques mois à peine étaient encore plus tangibles.

Cela dit, je ne saurais trop exprimer à quel point j’ai été reconnaissante et honorée de recevoir cette bourse d’études et de vivre ces expériences que je chérirai toute ma vie. Je souhaite que les étudiants en médecine autochtones comme moi puissent avoir des occasions similaires à l’avenir de sentir qu’ils ont un espace et une place dans ce domaine, de sentir qu’ils ont le pouvoir et, surtout, de savoir qu’ils sont accompagnés de bon nombre d’autres praticiens autochtones dans leur parcours.

Écrit par Bailey Brant, 12 octobre 2022

Assumer mes fonctions : des débuts modestes avec l’Association des médecins autochtones du Canada

Mon premier contact avec l’AMAC fut en tant que membre étudiant.e en médecine; j’ai participé à « Nos histoires : comment nous sommes devenus médecins », une publication de l’AMAC sur les modèles en médecine en 2012. L’AMAC a toujours représenté quelque chose d’excitant pour moi, c’est-à-dire la communauté et le mentorat. J’ai eu de la chance; plusieurs de mes mentors avaient siégé au conseil d’administration de l’AMAC au fil des ans, et ils n’ont cessé de susciter mon intérêt pour le travail inspirant de l’organisation. Lors du rassemblement de l’AMAC de 2016 à Vancouver, alors que je n’avais fait que deux années de résidence, le Dr Evan Adams m’a proposé de me présenter au conseil d’administration à titre de médecin administrateur. Son appel m’a à la fois ému et terrifié. Je souffrais dans une certaine mesure du syndrome de l’imposteur à cette époque et j’étais aux prises avec des doutes personnels et des questionnements sur moi-même. Étais-je prêt pour cela? Avais-je suffisamment d’expérience? Étais-je assez bien informé? Étais-je assez autochtone? J’ai (très respectueusement mais un peu timidement) refusé la nomination d’Evan à l’élection, mais j’ai promis de me présenter plus tard.

Le même été, j’ai contribué à mettre sur pied le Lu’ma Medical Centre, une clinique de soins primaires autochtones située dans le territoire non cédé des Musqueam, des Squamish et des Tsleil-Waututh (Vancouver), et j’en suis maintenant le directeur médical. Notre centre intègre des approches médicales traditionnelles autochtones et occidentales dans un modèle de pratique en équipe comprenant des aînés, des guérisseurs traditionnels, des conseillers, des travailleurs sociaux, des infirmières et des médecins. En donnant vie au Lu’ma Medical, un rêve est littéralement devenu réalité pour moi. Je suis heureux de voir que notre centre fait une différence dans la vie de nos patients et de leurs familles, et qu’il a également une incidence sur des changements apportés au système de soins de santé à l’échelle régionale et provinciale. Nous jouons un rôle important d’enseignement en tant que l’un des sites d’accueil pour le programme de résidence en médecine familiale autochtone de l’Université de la Colombie-Britannique.

Quelques années plus tard, j’ai croisé la Dre Nel Wieman et Melanie Osmack dans la file pour le traversier de Vancouver à Victoria, alors que nous nous rendions à une conférence. Nous avons effectué le même trajet en traversier, nous avons conversé et ri, et je savais qu’il était temps de participer à l’AMAC. Peu de temps après cette conférence, Melanie m’a invité à me joindre au nouveau Comité des champions, axé sur l’élévation de nos collègues médecins autochtones et la célébration de leur travail par l’entremise de nominations à des prix et de récompenses pour leurs réalisations. Le travail au sein de ce comité a été exaltant et profondément gratifiant. Gagner un prix soi-même est une chose, mais mettre en lumière le travail d’une personne que vous admirez et l’aider à gagner un prix est vraiment plus gratifiant. Je crois que nous bénéficions collectivement de voir nos collègues médecins autochtones reconnus pour leurs réalisations. Célébrer l’un d’entre nous, c’est vraiment tous nous célébrer; nous nous élevons tous collectivement.

L’été dernier, j’ai reçu un appel pour présenter ma candidature en 2021 au conseil d’administration de l’AMAC. Evan a de nouveau proposé mon nom, ce qui m’a donné l’occasion de tenir la promesse que j’avais faite. Je me suis senti profondément touché par cette validation, la reconnaissance de quelqu’un que j’admire et qui m’estimait prêt pour ce travail. Mes aînés m’ont appris à écouter quand on nous demande de faire quelque chose, surtout au service des autres. Je devais donc accepter cette fois-ci. J’ai également senti que c’était le bon moment pour passer à l’action. J’ai ressenti une plus grande confiance en mon identité, une conscience plus aiguë de mes forces et de mes faiblesses, et une volonté d’assumer ce rôle de leadership.

Aux personnes qui envisagent de se présenter à l’un des comités ou à un poste au conseil d’administration, je le recommande vivement. Mes six premiers mois au conseil d’administration de l’AMAC ont été remplis de défis, stimulants et très agréables. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour préparer l’événement PRIDoC, répondre aux urgences de santé publique de la pandémie de COVID-19 et de la crise des médicaments toxiques, lutter contre le racisme envers les Autochtones et créer le nouveau programme de mentorat de l’AMAC. Il s’agit d’un travail qui exige des « yeux d’aigle » – il faut une perspective globale d’arrière-plan, qui contraste bien avec le travail plus minutieux que je fais dans mon rôle clinique de médecin de famille. Ce que j’aime le plus à l’AMAC, c’est la communauté, c’est-à-dire de travailler côte à côte avec des mentors personnels, des amis et des collègues que je respecte et admire profondément. Je me sens habilité par ce groupe d’acteurs du changement, et très humble et inspiré de faire partie de leur groupe.

Écrit par le Dr Michael Dumont, 16 mars 2022

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